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Ambiance bon enfantà La Chapelle-en-Vercors pour fêter le héros du village, Raphaël Poirée.

Les enfants des écoles
Cindy était venue de Chartres pour cette fête.
Les supporters norvégiens
avec Liv Grete
Il se dit que tu vas travailler avec la Fédération, qu'en est-il vraiment ?
Non... Il n'y a rien de fait. C'est vrai qu'il y a quelque temps on était parti sur cette idée. Mais je suis encore militaire pour deux ans et là, je serai en retraite. Mon statut m'interdit d'avoir un autre emploi. Il y des discussions en cours... il faut attendre.
Ton statut te permet cependant d'organiser des stages dans lesquels tu accueilles entre autres Simon Fourcade et Alexander Os...
Je fais ça totalement bénévolement, à titre personnel. Avec Simon et Alexander, il y a aussi Ronny Hafsas, un jeune de 21 ans, qui évolue en Equipe B de Norvège.
Quel est le contenu de ces stages ?
On se réunit pendant une semaine. On revoit toutes les bases. Je regarde comment ils s'entraînent, comment ils tirent et je leur ai fait changer déjà pas mal de choses. Après la première semaine, ils ont demandé à en avoir très vite une seconde et on l'a faite chez moi, à Lans, la semaine dernière.
On n'a pas instauré à l'avance un planning de rencontres ; on se réunira à leur demande.
Christian Dumont :
Toute l'organisation du biathlon n'est pas encore complètement mise à plat. On n'a eu pas mal de départs et il faut maintenant se réorganiser. Mon rôle, c'est d'être directeur sportif avec une mission de regard sur ce qui se fait au niveau des groupes pour préserver une certaine continuité par rapport à ce qui s'est fait jusqu'à maintenant. On m'a demandé de ne pas m'en aller comme ça du jour au lendemain et d'avoir un oeil.
Comment sont répartis les rôles ?
C'est Stéphane Bouthiaux qui prend la responsabilité des hommes, Lionel Laurent prend celle des dames, Jean-Paul Giacchino est le responsable du tir, Gaël Gaillard est responsable du technique et puis, moi, qui chapeaute un peu le tout. Il y a deux points qu'on n'a pas encore réussi à régler aujourd'hui.

D'une part, c'est le départ de Bruno Clément car il y a encore des incertitudes de contrat et de poste budgétaire.

D'autre part, c'est le statut de Raphaël, savoir s'il va pouvoir nous donner un coup de main, nous aider et à quel endroit. Pour le moment, il a un statut militaire et il veut aller à priori jusqu'à 15 ans, donc il lui reste deux ans. Quelles sont les possibilités ? Soit il reste comme ça et il est mis à la disposition de la Fédération mais ces mises à dispositions n'existent plus, soit on applique la situation de service détaché mais quand on n'est pas militaire de carrière, on ne peut pas y avoir accès.
On est en standby. On ne peut pas solliciter Raphaël pour telle ou telle action. Sa volonté était de faire le lien entre le haut-niveau et les régions, d'apporter une bonne image au niveau des clubs et des jeunes, de parler de ce qu'est la carrière d'un athlète de haut-niveau.
De mon côté, j'aurais souhaité qu'il intervienne à la fédé en utilisant sa notoriété pour la recherche de sponsors. Le ski français a besoin de Raphaël comme chef de file. Mais pour le moment, aussi bien du côté du Président Méthiaz, que du DTN, Fabien Saguez, on n'a aucune solution.

http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=c38a_1920